2.
Les énergies renouvelables: Le secteur a également
considérablement développé son approvisionnement
en énergies renouvelables. Les émissions issues
de ces énergies renouvelables sont considérées
comme climatiquement neutres.
L’énergie
renouvelable représente aujourd’hui 38% de l’approvisionnement
énergétique du secteur, soit 2 fois plus qu’il
y a 20 ans.
Annuellement,
cela représente une économie d’émission
de plus de 1.200.000 de tonnes de CO2.
Suite
à ces efforts, la quantité de CO2 émise pour
produire une tonne de pâte et papier a ainsi été
réduite de 35% entre 1990 et 2010.
En
2010, la production d’une tonne de papier n’émettait
plus que 440kg de CO2, soit une économie de 240 K g par
tonne de papier produite par rapport à 1990.
Si
les quantités émises par le secteur ont ainsi été
fortement réduites ces dernières années,
elles sont par ailleurs largement compensées par le cycle
du carbone dans lequel la production papetière s’inscrit.
On
peut considérer en effet que ce CO2 émis lors de
la production du papier est réabsorbé par les forêts,
dont les sous-produits sont utilisés pour produire la pâte
à papier.
Ainsi,
une tonne de papier, dont la production a impliqué une
émission d’environ 440kg de CO2, stocke, dans les
fibres de bois qui la constitue, quelques 1.400kg d’équivalents
CO2 Une tonne de papier piège ainsi 3 fois plus de CO2
qu’elle n’en émet. Ce stockage est par ailleurs
prolongé par les recyclages successifs et croissants des
vieux papiers.
Plus d'information sur les émissions sectorielles de CO2